Compagnie Icosaèdre

Créée en 1984, la compagnie Icosaèdre est primée au concours de l'Eté de la Danse, à Paris en 1985. Invitée en résidence de création à la Maison de la Culture de Reims, la Région Champagne-Ardenne et le Ministère de la Culture lui confient une Mission de Sensibilisation de 90 à 92.

La compagnie participe aux plus importants évènements de la danse dans cette région et y présente ses créations qui tournent également dans de nombreux festivals (Festival de la Butte Montmartre, Biennale Internationale de la Danse de Lyon, Festival d'Arles, Festival SIGMA de Bordeaux, Danse Emoi de Limoges), dans des lieux parisiens (Théâtre Dunois, Regard du Cygne, Amphithéâtre d’Opéra Bastille, Etoile du Nord, Espace Kiron, Café de la Danse, Théâtre du Lierre, Théâtre Sylvia Montfort) et à l’étranger (Allemagne, Argentine, Belgique, Brésil, Chili, Hollande, Italie, Japon, Suisse, Tunisie, Tchécoslovaquie…)

Icosaèdre crée des projets liés à l'image : Silences Nomades exposition des photos réalisées avec le photographe Roy Meneguetti dans des régions désertiques à la frontière Tunisienne-Algérienne. Le sourire de Reims court-métrage co-produit par la "la Sept", avec le réalisateur Bernard Ferry tourné sur les toits de la Cathédrale de Reims.

La compagnie coréalise des créations avec l’Allemagne (Werkstatt de Düsseldorf et Tanztheater Christine Brunel de Essen) et développe des liens particuliers avec le Japon : performance avec les "Tambours de Kofu", spectacles à la semaine Japonaise de St Germain en Laye et au Théâtre Aoyama de Tokyo. Susumu Yoshida, commandité par la télévision japonaise EISEI Channel, réalise un reportage de 40 minutes sur la vie quotidienne d'une compagnie de danse contemporaine en France: Icosaèdre à Reims (Emission "Free Zone").

Icosaèdre lance Instants d'Europe: recherche théorique, éditions, création scénique et films autour de la mémoire de la danse européenne. La Souche des bateleurs, volet scénique d’Instants d'Europe est montré à Reims, Weimar, Essen, Tokyo et Paris. Une résidence-images au TNDI de Chateauvallon permet d'initier le volet audiovisuel (« Passeurs de Danse ») avec le réalisateur Jean Louis Sonzogni.

A partir des recherches théoriques réalisées à la Tanzarchiv de Cologne, Icosaèdre développe le projet Danses de Cœur, permettant de danser ensemble à des danseurs de tout âge et tous niveaux. Ce vaste projet est mené en région (Marne, Ardennes, Haute Marne), ainsi qu’à Soissons, Clermont-Ferrand et au Luxembourg. Il sera repris en 2006 en Italie, dans le cadre du Festival Oriente-Occidente, puis au Festival Plastique Danse Flore de Versailles en 2010.

De 1999 à 2005, la compagnie tournera Délie un peu partout en France, à l'Amphitéâtre de l'Opéra Bastille et au Théâtre Dunois, entre autres. Cette même scène verra la création d'un spectacle pour les tout-petits : Canicula.

En 2005, à l’occasion des 20 ans de la compagnie Icosaèdre, différentes créations et expositions sont présentées à Reims et en Région, en particulier Présences 20 au Manège de Reims, scène nationale et Plus légère d'un pas, exposition et performance aux Archives Départementales de la Marne.

Salle de danse - rue Eugène Wiet - Reims

Fragmentos de Esperanza est le début d’un regard porté sur l’âme latine qui s’exprime par une création scénique, des reportages, des débats et une exposition-photos autour des indiens du Chiapas, après plusieurs séjours au Mexique avec la participation de deux artistes du Chiapas. Suivront Argentina Sola ? (2005) et Good Bye Patagonia ! (2008), deux créations réalisées avec la collaboration d'artistes argentins.

(An)trieb/(Im)pulsion en 2010 et Fill-In, étoilements chorégraphiques en 2012 marquent un ressourcement dans les fondements de la danse allemande et seront réalisés en collaboration avec les chercheurs et présentés à la Villa Douce (Université de Reims - Champagne-Ardenne).